30 mai 2005

Catherine Veth et Lola Lelièvre vous invitent à leur spectacle en chantier :" Mère et fille "
Elles s'amusent à mijoter chansons, poèmes et contes pour le plaisir des yeux et des oreilles .
(Apportez votre pique-nique, à déguster dans les jardins de l'Orangerie)
30 mai au 3 juin de 12h30 à 13h30 A l'Orangerie
Mère et fille, Catherine et Lola

25 mai 2005

Thomas, Naim, Maena, Tidiane, Maelys, Tom Eloîs, Elias, sont particulièrement invités
le samedi 4 juin à jouer sous la tonnelle des bébés 2004, le jardin bleu est un vrai jardin d'enfants.
Pour la lus grande joie de leurs parents, il pourront faire leur premier défilé, s’essayer à leurs premiers pas longeant la grille du parvis…
Sur la terrasse, Princesse Héléna, 11 mois, fait ses premiers pas en s’accrochant a un garde-corps en Or gris.
Nous recherchons toujours l'origine du motif ce trèfle à quatre feuilles un porte-bonheur. Au moyen orient il voudrait dire: Dieu, ma famille, etc...
Qui lira ce blog et apportera une transcription? Il y a beaucoup de mystère dans l'histoire des lieux, de symboles non transcrit dans ce décor orientaliste en trompe l'œil. Bienvenue aux lettrés.
Princesse Héléna

24 mai 2005

La saga de la Casa: Une cinquantaine de textes et photos
Mon carnet d'aventures en Casamaures devient un vrai livret. Maintenant j'aimerai l'imprimer et ainsi le lire à l'envers de droite à gauche comme les livres arabes!
Il propose une remontée dans le temps d'un calendrier d'une année 2005 + Mon temps casamauriens de 24 ans + le temps de la Villa 150 ans, depuis une signature historique chez le notaire pour l'achat de la Guinguette.

Aujourd'hui 24 mai, visite élégante du Club de la Communication de Grenoble et de l’Isère qui s'offre un repas oriental concocté par un traiteur. Les parasols jaunes sur le parvis, les tables de marbres recrées ce décor de Guinguette du XIXème.

Sachant que dans cet îlot artistique urbain, des femmes depuis 150 ans donnent vie avec résistance et pertinence au palais des mille et une nuits ! Bienvenue pour enquêter sur le roman des grenoblois et grenobloises dans le décor d’un orient alpin.

Le club de la Com a répondu : "Escapade orientale"
Maison bleue accrochée à la colline, … elle reste une curiosité à découvrir pour beaucoup de grenoblois et un émerveillement permanent pour ceux qui la connaissent déjà. " La Casamaures ", a ouvert ses terrasses, son jardin d’hiver, son intérieur XIXè, son orangerie, son Histoire et ses histoires aux membres du club de la com pour un rendez-vous " plein soleil " entre Orient et Bastille. Une rencontre " béton " a permis à chacun et à chacune de revivre la fantaisie luxuriante d’" un rêve d’orient au cœur des Alpes ".

J’aimerai que du haut d’un minaret un muezzin lance un chant d’appel au sponsors industriels représentés par tous ces communiquants:
" Cherche Mécénes désespérément pour chantiers inachevés…
Nous parlons de la Sagrada familia de Gaudi de Barcelone, de l'Alhambra... des références communes comme Bagdad, Istambul, l'Egypte... A l'heure de pose de midi, ils ont tous oubliés les contraintes de leurs métiers et voyagent en pensées comme le constructeur d'origine de ce palais idéal?

20 mai 2005

De Zanzibar à la Casamaures

Il y a 18 ans, l'association invitait à la Cas'amore la premiere conteuse, Catherine Zarcate pour une nuit de conte...
Dans un palais des milles et une nuits, une autre conteuse déroule le fil de 150 d'histoires à la Casamaures. Dans cette demeure dédiée aux voyages imaginaires, Melisdjane d'Istanbul présente sa nouvelle création " Parce que Zanzibar "

De retour de voyage dans cette île mythique, Mélisdjane Sezer une nouvelle fois propose un voyage entre récits et danses orientales dans la salle voutée de l'orangerie. Toujours sur les traces des passerelles du mixage culturel, Mélisdjane revient de Zanzibar avec légendes épicées et musiques originales. Cette ambassadrice entraine ses spectateurs sur cette île de couleurs, parfums, goûts, mélodies. La mosaïque humaine des insulaires rappelle qu'à l'origine elle était aussi une terre de souffrance, d'esclavagisme et de guerre. L'histoire de Zanzibar est passionnante car elle abrite en son sein l'Afrique, l'Inde, le Moyen et le Proche Orient. Zanzibar est au coeur des recherche identitaire d'une conteuse qui parle avec son corps, qui danse ses émotions. Avec les mots et les mouvements, elle exprime de tout son corps l'âme des êtres sur les pas des contrées revisitées.
Cette création est soutenue par le Centre des Arts du Récit en Isère pour son 18e festival qui a lieu cette année du 13 au 24 mai.
Les réservations affichent complet pour les 3 spectacles " Vendredi 20 mai et samedi 21 mai...
Mélisdjane de Zanzibar

19 mai 2005


20 ans aprés la première protection du ministère à Lyon, les officiels du ministère viennentpour une inspection générale des chantiers de La Casamaures
Deux inspecteurs nationaux de l’administration et de l’architecture : monsieur Macep de Lepinay et monsieur Gratier, sont venus de Paris ce Jeudi 19 mai, pour une visite des 24 ans de chantier de la Casamaures. Cette demeure orientaliste représente une innovation technique avec deux étages aux façades en ciment moulé. C’était un chef-d’œuvre en péril en 1981. Grâce à une initiative privée et la tenacité d’un travail quotidien, cette belle ruine a été sauvée in extrémis.

La protection de 500 métres de périmètre des monuments historiques est applicable depuis son inscription par la Corephae à Lyon en juillet 1985. Le dossier a été ensuite transmis à Paris où la commission nationale supérieure du ministère de la culture a voté le classement à l’unanimité de cette architecture unique dans l’histoire de la construction française en mai 1985. Renforçant ce classement, en 1992 une extension sur l’intégralité de la parcelle de 848 m2 indique désormais qu’elle est protégée officiellement des fondations à l’Orangerie jusqu’aux toitures de zinc. Tous les amateurs d’histoire et d’art attendent la valorisation des abords et de l’ancien parc exotique du monument depuis 20 ans !

Les colonnades des façades n’ont pas d’armature métallique, aussi elles sont particulièrement sensibles aux vibrations du trafic intense des voitures sur les 2 voiries qui l’encerclent ( 15 000 voitures par jour la départementale et 45 000 sur l’autoroute A48, qui est à 50 mètres à l’ouest du monument juché sur le rocher de Saint- Martin-le-Vinoux).
A 11h, l’équipe d’inspection du ministère de la culture avait ensuite directement rendez-vous à la Direction Départementale de l’Equipement pour s’informer de visu des derniers projets de SETEC remis à la DDE en janvier 2005. Les inspecteurs et responsables culturels de la Direction Régionale des Affaires culturelles de Lyon sont venu sur place s’informer sur la " Rocade Nord " avec un pont en face et une nouvelle voirie qui toucherait les immeubles et fortifications de Grenoble, et l’ancien parc du monument à 20 mètres, en passant sur les entrepôts " Le Bon Lait " édifiés en 1952.
Les techniciens ne cachent pas leurs préoccupations des travaux qui saperaient les fondations séculaires d’un bâtiment sur quatre étages ancré sur les contreforts ouest du massif de Chartreuse.

Les responsables du Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine étaient également présents. Ils doivent suivre tous les chantiers de modification du périmétre de 500 mètres depuis 20 ans. Ils sont alertés dès qu’il y a des parkings de masse sans autorisation légale, avec le mauvais exemple pendant six semaines à Pâques dernier, de centaine de voitures sur le terrain mitoyen longeant les dernières fortifications construites en 1884 pour protéger Grenoble.

M. Tillier : architecte en chef montrait les derniers plans sur 4 niveaux de ce monument fragile et unique, un " prototype de luxe des premières préfabrications ". Un challenge sauver les façades, des kilomètres de liserets de peinture sur 52 colonnes... refaire les terrasses en forme de promenoirs...
Entre les fonctionnaires du ministère de la culture et le ministère de l’équipement,du préfet qui représente l’Etat, le débat est largement ouvert sur les lois de protection entre culture et voiture au nom de l’intérêt public et de l’image de marque patrimoniale et touristique de la porte d’entrée de la ville de Grenoble.

Il me questionne en tant que maître d’ouvrage de tous les chantiers. En plus des frais d’entretien, sur les grands chantiers 40% sont à sa charge, (les subventions aident de 40% Etat et 20% le conseil général de l’Isère).
Le classement n’oblige pas les propriétaires à ouvrir les monuments au public. Dès son rachat il y a 24 ans, les lieux étaient ouverts aux amis artistes, aux associations qui profitent du décor orientaliste au grand plaisir des visiteurs qui suivent les aventures de la reconstitution à l’identique de cette demeure de caractère et de charme, une rencontre exceptionnelle entre culture d’orient et d’occident.
Bien sur, nous avons évoqué la rencontre avons le ministre Aillagon
et la sélection du Prix Carrefour à Paris.
...
Cette inspection exceptionnelle est le résultat de notre expédition avec Geneviève en janvier 2004. Dans les salons d’apparat ornés des ors de la République du ministère, les fenêtres donnaient sur l’installation de Buren dans le Palais Royal.
Le prétexte était le concours national Carrefour avec un candidat pour chaque région française. Sélectionné par la DRAC, nous représentions le patrimoine bâti pour la Région Rhône-Alpes.
(Le chèque final fut reçu pour une ferme traditionnelle d’Alsace bien française!)...
J’ai pu y discuter longuement avec le Ministre de la culture de l’époque : M.Aillagon en profitant pour lui remettre un dossier protection du site.

Le même après-midi dans les bureaux de la Direction du patrimoine, ce fut une belle occasion d’une rencontre particulière avec le directeur qui connaissait l’originalité sur le plan national de cette architecture " un Unicum ". En consultant les derniers articles parus dans le Métroscope sur les projets de la Rocade Nord, les tracés d’intention parus publiquement dans les journaux en 2003 et les stands officiels de la communauté des communes, ce haut fonctionnaire était, comme tous les professionnels, étonné, voir scandalisé de la proximité du nouveau tracé de voirie et du pont prévu dans le périmètre direct de deux monuments : Casamaures et Fortifications de Grenoble.
En discutant dans la soirée avec M. Aillagon, même réaction et constat du danger destructif de voirie creusée sur le rocher contre les fondations du monument. Un projet voté unanimement par les élus locaux en 1999 dans les périmètres classés malgré les lois de protection des abords ! Je lui ai fait part de nos inquiétudes sur l’avenir des lieux. De la contradiction d’être aidé de 40% sur les chantiers en convention avec le ministère de la culture et d’autre part , être menacé le Ministère de l’Equipement avec les plans réalisés par la DDE. avec l’accroissement prévisible de vibrations des voitures (65 000 voitures + 30 000 à l’avenir).
En aparté, des hauts dignitaires nous parlaient du pont de l’île de Ré et des scandales aux retentissements nationaux, européens…
Conseil: il vaut mieux faire de la prévention que de subir en dernière minute les dossiers finalisés de l’APS.(qui sera rendu fin 2005)
Les ingénieurs de la DDE m’ont déjà reçu et sur ordre du directeur viennent découvrir de visu les lieux et leurs contraintes dans un soucis de concertation… mais quelle pouvoir ont habitants et associations face aux volontés des administrations suivant les décisions des élus, chacun sait que l’urbanisme est politique !

En 1981, lors de l’acquisition de la CasaMaures, j’étais la permanente de l’Atelier Publique d’Urbanisme de Meylan, avec tous les problèmes de concertation entre habitants de Béalières, architectes et élus. J’ai l’impression de revivre actuellement la même utopie participative. Je suis intimement convaincue que la concertation est un leurre, une apparence de lâcher prise des décideurs qui consultent l’habitant lambda, mais au final, promoteurs et élus décident. " "Gouverner, c’est prévoir l’avenir, dit-on ". Oui mais dans cet avenir encerclé de voitures, quelle place à la culture? L’enjeu est une image de marque d’entrée Nord de la ville. Les félicitations des élus ne m’impressionnent pas.
Qu’ont’ils fait depuis 20 ans pour aider concrètement la restauration et l'animation des lieux ? "Porteur de projet ou militante culturelle" comme l’on m’appelle, notre quotidien reste une vaste galère malgré 24 ans de travail quotidien.
Journaux, télévisions and co, ne changent en rien le débat fondamental, comment vivre avec des clopinettes et restaurer la Casa?
J’en suis toujours à l’An 01 du projet Casa Maures.
Inspection MH, Ministre Aillagon 04

09 mai 2005

Juste à 50 métres d'un monument historique une autoroute -A48-
Nous demandons aux multiples responsables des pouvoirs publiques de respecter et de valoriser l'ancien parc exotique du XIXeme siécle.
Depuis 20 ans les protections du périmètre de 500 mètres devraient être appliquées.
Tout le monde le sait, l'association s'opposera à une nouvelle voirie dont le tracé passerai directement dans l'ancien parc exotique. A 20 mètres des fondations, ce qui revient par les travaux et les vibrations, à saper les fondations du monument, qui est de plus une architecture de béton non armée.
Il y a une contradiction entre les lois du ministère de la culture, et les intérêts locaux de la Rocade Nord: liaison avec un nouveau pont entre les deux autoroutes A48 et A480.
Autoroute monumentale

01 mai 2005

ROCEM group, Etude des bétons européens
Des chercheurs en histoire de l'architecture d’Angleterre et de Berlin, sont également venus étudier ce monument pionnier pour l'usage des premiers ciments " non armé ".
Les techniciens du groupe ROCEM pour une mission d’étude européenne de restauration du patrimoine des premiers bétons, étaient accompagnés de techniciens Vicat. Leurs connaissances et expériences de l’architecture en béton en Allemagne, pays de l’Est, Italie et d’Angleterre, leur permettent d’affirmer que
" nous avons dans notre région beaucoup de réalisations uniques, avec La Casamaures comme phare, que bien des pays européens nous envient ".

Dans l’agglomération grenobloise, toute l’histoire des premiers édifices en ciment, est rassemblée entre la première cimenterie 1842, les édifices en ciment moulé, puis en béton armé. Ils ont apprécié à sa juste valeur le guide " L’Or Gris du Grand Grenoble " tout en déplorant comme moi qu’il n’y ait eu aucune aide locale (CPI, Grenoble ou conseil général de l’Isère pour éditer un livre plus important avec toutes les photos du reportage de Pierre Grall).

Le deuxième intérêt de leur visite était de voir les garde-corps reconstitués à l’identique depuis 1996. En tant que maître d’ouvrage, je surveille cet été la sixième tranche de réalisation : 15 mètres terrasse ouest. Les fibres de polypropylène tissent le mortier et évitent un ferraillage qui craint à long terme les écarts de température et la rouille de l’armature métallique avec l’humidité (voir la triste Tour Perret de 1925, un monument historique sans entretien municipal depuis des décennies. Pourtant les maires se succèdent et leur bureau officiel à l’hôtel de ville donne sur ce parc Paul Mistral et la tour d’orientation, la plus haute d’Europe construite pour la Foire internationnale de la Houille Blanche).

Le troisième sujet d’enquête était les galeries de " roches à ciment " devenant du prompt naturel, qui sont à 200 mètres de ce prototype d’architecture en premier béton. Les ciments de la Porte de France de 1842 ont été rachetés par Vicat en 1970. Les mineurs extraient toujours dans les galeries le ciment naturel le plus pur d’Europe !
Les dauphinois ont oublié qu’en 1880, Grenoble était le premier site exportateur de ciment en Europe.
Les Initiatives et la persévérance des amis de La Casamaures permettent d’ouvrir aux chercheurs ce lieu unique. La villa mauresque est devenue un sujet d’analyse pour les programmes de restauration des architectures de béton comme la mission d’étude en cours des laboratoires nationaux de Champs-sur-Marne du Ministère de la Culture.
***
Simon Swann, Architectural Conservator
Avocet Cottage. West End. Wrentham. Suffolk NR34 7NF. UK
Many thanks for the photos you have sent of Casamaures and the tour of Casamaures we had in the spring ( arranged by VICAT for our ROCEM group).
As you know the project that I have been involved with in England at Castle
House in Bridgwater. Somerset is also a building made with prefabricated artificial stone for the main facade(using a type of natural cement binder).
I have a lot of information. I could send you on this if you or your organisation are interested, Please let me know. In the meantime I will send you a few photos and some other information.

The repair work on Castle house, which is in poor condition, has not yet started and it is possible that we could learn from your experiences in conserving Casamaures, so I will copy this email to my client in this project which is SAVE (Britain's Heritage).
Many thanks for your correspondence…

M. Ultrich ****
"GWD-Berlin"
Dear
At first I want to thank for your hospitality and your kind guiding through the town and all the objects. It was very impressive to see all these things, we will report on our meeting in September to the ROCEM group. We will give you a copy afterwards.
Béton Européen