Charlie

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La CASAMAURES est un Monument Historique du XIXè siècle, de style mauresque en ciment moulé

Le site, les abords MH en 2020

Notes sur Le site de l'ancien parc XIXe de La Casamaures

Selon les archives : "La Guinguette" sur le cadastre était constituée d'un verger limité au sud par les fortifications 1884 et d'un « arboretum » avec des pièces d'eau à l'ouest bordant la rivière Isère ceci jusqu'en 1882: création de la voie sur berge devenue route de Lyon N°75

De nos jours 6 500m2 sont subdivisés en deux parcelles actuellement en friche

L'association patrimoniale accueille des visiteurs qui passent par le portail bleu

(au N°8 bis Avenue Général Leclerc, sous le panneau d'entrée de la bretelle d'autoroute  A48), jusqu'en 2014:  changement d'appellation N° 58 allée de La Casamaures, le long du tram E.  A 58 métres des fortifications de Grenoble en entrée de Saint-Martin-le-Vinoux. 38950.

  • Cet accès piéton traverse en limite du parking Les Entrepôts du BON LAIT, société laitière en 1952. Devenu une centrale de camions frigorifiques ( pas au normes de la chaine du froid et des problèmes sanitaires selon la cité administrative), COFRADEL revendra en 1992 à PELDIS, société locataire dans un des algéco sur le parking. Toujours pas dans les normes d'un établissement de produits alimentaires, amiante, infiltrations eau du toit, électricité, etc... Sans travaux d'amélioration, les commerçants déménageront dans la zone industrielle de SMLVinoux car M. Petrovitch revends 5 ans plus tard à la Communauté des communes de l'agglomération grenobloise.

    En 1996, les élus votent de créer une "Réserve foncière" sur l'EMPRISE PUBLIQUE DU TUNNEL SOUS LA BASTILLE
    En 1997 : 2 522m2 sont ainsi achetés actuellement gestion de la Métropole Alpes-Grenoble.

    1 850 000 fr soit 1 850 000 F = 282 030,68 € (parking et 400m2 d'entrepôts avec un étage sous toit de sheds en ciment)

1998 Convention de gratuité avec l'élu de la ville de Grenoble qui signent leur accord de prendre en l'état les locaux vêtustes. Le service culture grenoblois signera ensuite un bail de "4 ans provisoires, en l'état, avec MTK (anciens du squatters du 102 rue d'Alemberg, Grenoble). D'autres associations profiteront gratuitement des locaux et du parking...
- 1999: démolition de 200m2 de hangar insalubre en bac acier, par la Métropole.

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  • 2005 à 201O: les médias annoncent aux habitants le projet de TUNNEL SOUS LA BASTILLE, traversant le coteau où 7 maisons sont acquises par le Conseil général de l'Isère: maître d'ouvrage. LE VIADUC de 700m passerait à 29 m de hauteur en dessus le terrain du promoteur Lefèvre-Molas, avec des piles surmontant l'autoroute A48, l'Isère, puis le train, la presqu'île scientifique. L'enquête publique enregistre les avis négatifs des habitants et des associations dont les collectifs RESPIRON, puis CAIRN alertés par l'aggravation des multiples pollutions en site urbain sur 5 communes traversées par la Rocade nord.                     

  • En mars 2010 : "Avis défavorable" pas d'intérêt publique concluent les commissaires enquêteurs au grand dépit des coordinnateurs (26 millions d'études et d'achat prématurés de terrains)
     

  • L'emprise publique du tunnel sur 2 parcelles de l'ancien parc sera définitivement annulée sur SMLVinoux, maire M. Yannik Ollivier, M. Ragot adjoint.

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* 2012 en février, remembrement des parcelles du monument : 695m2 des jardins de sculptures de l'Orangerie  au pieds du mur de fondation de la terrasse ouest du monument. (Achat 40€ le m2 à la Métropole, signature Baetto, président)

2012 La ville de Grenoble, service foncier refuse de financer et de mettre aux normes les compteurs électriques (dangereux et illicites traversant le jardin depuis la rue de la Résistance, siège de l'association).                                     Devis EDF : 50 000 euros pour mettre aux normes de sécurité les entrepôts utilisés par plusieurs associations.

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II Terrain du promoteur Didier Molas

des campements illicites durant 3 ans

2013: délogement pour la location d'une base de vie, les préfabriqués- bureaux au SMTC pour la construction du Tram ligne E.

  • 2013-2014: construction du TRAM ligne E

    2014: changement du nom de l'avenue réduite à 4m (sans possibilité de retournement pour les véhicules de secours...) devenant "ALLEE DE LA CASAMAURES sur 92m de long, voté au conseil municipal SMLV   

  •   1987 L'ancien verger en friche des promoteurs : Madame Huguette Lefèvre-Didier Molas : Société immobilière : siège 88 Bd Jourdan. 75014 PARIS. 3 417m2.

    L'année suivant le classement du monument mai 1986, pour une spéculation foncière en toute connaissance des restrictions de l'Emprise publique du Tunnel sous la Bastille. Depuis s'y succèdent des campements, de multiples projets de parkings de masse, d'activités commerciales et projets d'urbanisme, voiries cf projet Pont Nord                                                                                                                                        

  • Activités non conformes avec le POS, puis le PLU de SMLVinoux:   "Zone UD à vocation culturelle".

  • 2019 décembre: PLUintercommunal,  les parcelles des 2 friches deviennent :

    « La zone UV dédiée aux parcs et jardins urbains, correspond à des secteurs principalement constitués d’un parc et situés au cœur d’une zone urbaine. »

    Depuis le classement monument historique en 1986, constat des friches par le Ministère de la culture, officiels, monde culturel et touristique, riverains, promeneurs à la périphérie du terrain de l'ancien parc. Les médias et photographes sont témoins. Surpris tous nous interpellent à chaque visite sur l'état déplorable des abords en entrée des fortifications, de la commune SMV (notamment aux Rendez-vous aux jardins de juin et les "Journées Européennes du Patrimoine" de septembre). Le non-respect du Code du Patrimoine, du plan Vigipirate en rouge, du PLUI la "zone UD à vocation culturelle" est désormais classée zone UV espaces verts, tous ces arguments montrent publiquement l'actuel déni de l'application des lois, inertie incompréhensible en entrée d'une commune résidentielle.

Sur le devenir du site les habitants et associations espèrent un parc publique
A notre connaissance, en 25 ans aucun projet de réhabilitation des entrepôts n'est transmis, ni aux occupants subventionnés par la ville de Grenoble, ni aux saint-martiniers.

En 1993: projet de diplôme d'architecture, d'un "musée de l'or gris, ateliers, auditorium "        mais les élus locaux avaient déjà  dans leurs cartons d'urbanisme des projets routiers soutenus par la Métropole, les municipalités de Grenoble, la Chambre de Commerce et de l'Industrie, le lobby du bâtiment, députés etc...

A la vue de tous en 2014: 400m2 de toiture en bâches plastiques noires posées par les résidents sans demande d'autorisation de travaux parait'il ni à la mairie SMLV, ni à l'UDAP.

A la vue de tous: la toiture couvrant tout le quai de déchargement des camions est en plaques ondulées de fibrociment, indiquant que le désamiantage sera trés onéreux pour le BUDGET des collectivités publiques !

L'éternit : à partir des années 1970, son utilisation dans l’industrie a commencé a être restreinte. A partir du 1er janvier 1997, l’utilisation de l’amiante a finalement été interdite en France (Décret n°96-1133 du 24 décembre 1996). Salubrité publique, le désamiantage des locaux de collectivités publiques, des écoles etc devait durer 4 ans! En 1999, une directive européenne interdit l'amiante... Dans la Métropole grenobloise, on s'occupe prioritairement des écoles, d'autres locaux attendent la budgétisation des mises aux normes...

DTA obligatoire pour les propriétaires privés et publics dans un ERP  PAS DECLARE malgré les activités dites assoicatives?  dysfonctionnements officiels

________________________________________________________________________________ ALERTE Décembre 2020: nous apprenons par les médias que la convention  entre Métropole/ville de Grenoble, non renouvelé en 2015.

D'autre part, depuis 2018 cessation du bail entre le service culture de la ville de Grenoble élue Corinne Bernard, puis Cecile Lheureux en 2020, avec le 5 associations qui occupent les lieux

La ville continue de payer les consommations des compteurs d'eau et électricité,  la mise à disposition des locaux est une subvention d'aide en nature (20 000€ par an  estimé sur le budget en ligne de la Ville de Grenoble).

Le collectif PELDIS changé en DISPEL doit laisser les lieux le 27 décembre 2020 par conséquence, les résidents lancent une pétition sur les réseaux sociaux révélant les dysfonctionnements entre l'institution propriétaire Metropole et le bail à la ville de Grenoble, et les occupants (un provisoire qui dure depuis 1997).                                                       D'autre part, les propositions de relogement de la ville de Grenoble ne semblent pas suivies d'effets...

- 5 janvier 2021: une nouvelle commission à la Préfecture de l'Isère, conviant tous les responsables de cet imbroglio impliquant des locaux insalubres dans une friche depuis 23 ans...
Les péripéties continuent pour la mise aux normes de tout le site, (500m en covisibilité sont légalement sous la surveillance du ministère de la culture représenté par la DRAC et UDAP  le droit de réserve de ses fonctionnaires contribue à l'inertie ambiante et aux incompréhensions locales.

Quant aux responsabilités de sécurité de multiples institutions concernées, le provisoire continue semble t'il. cf 2019; feux de proximité, alerte des pompiers la SDISS... En toute connaissance de cause

2022:  Toujours aucun travaux de mises aux normes des compteurs électriques.   

L'application des directives du PLUIntercommunal  est en attente depuis 2019,

2023, à la fin de l'hiver 15 mars, les élus déclarent souhaiter un parc communal, mise à nue du terrain d'origine                                                                                     

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LES JARDINS DE SCULPTURES DE L'ORANGERIE

- Sur les "délaissés de l'Emprise publique du Tunnel sous la Bastille ", l'association la Casamaures d'hier et d'aujourd'hui a créé la Bananeraie, puis le jardin bleu. La plantation d'un écrin de verdure: cédre du Liban, gingko, érable rouge, glycines, tonnelles de jasmins et d'aristoloches, des miroirs d'eau. Installation d'une copie du petit pont de 1855 de Louis Vicat. L'allée d'accès au portail est plantée d'osiers et d'arbres à papillons.

Des installations de créations in-situ demeurent au fil des expositions chaque année dont l'espace Diwan de Mona. "Le sentier cosmopolite" de 100 mètres. Le "chemin des mots" empreintes de 100 mains en langue des signes. "Le Méridien de la Casamaures" de l'Atelier Tournesol 30m et des créations de cadrans solaires...

2012: L'association a dû financer 135 mètres de grillages sur toute la périphérie. Une clôture à la demande des assurances par prévention contre les intrusions nocturnes destructives.


2000: normes européennes: obligation de mettre aux normes handicapés les espaces sanitaires. Le collecteur d'eaux usées géré par la Métropole, se jetait avant dans l'Isère, il a finalement été remplacé au printemps 2012 (suite aux travaux de construction du Tram E). Nous avons enfin, obtenu l'autorisation de nous raccorder au collecteur d'eaux usées pour créer des sanitaires accessibles à tous les visiteurs de l'association en 2015 - 2017 100m de tranchée et d'un abri de jardin au siège de notre association qui a assuré ce lourd autofinancement grace aux visites guidées du monument.


JARDIN-ECOLE DE L'ORANGERIE 695m2

Un jardin LPO de protection flore, faune où chaque année des étudiants du Lycée horticole viennent faire des stages, des diplômes en "BTS aménagement paysager" ou de l'ENSAG

2012 :des rocailles de ciment, du mobilier de jardin utopique du lycée Argouges
Chantier Concordia-relais Grenoble: 13 jeunes volontaires.

Mars 2012: installation du rucher bleu pédagogique par ass. Hommes et abeilles.       

  • 2017: Bicentenaire de la formule du ciment artificiel de Louis Vicat, stages de béton d'art.

  • Accueil des experts d'ICOMOS, UNESCO... Visites d'officiels, de l'association nationale des architectes du patrimoine. A leur connaissance, contre les fondations d'un monument c'est un déni du code du patrimoine (500m en covisibilité sous la responsabilité de l'architecte des bâtiments de France, UDAP). Or ce dysfonctionnement se pérennise depuis le classement en 1986. Actuellement, les drone lors des reportages constatent que 400m2 de bâches plastiques sont posées en toiture par les occupants en 2014, renouvelées en novembre 2020. Des chantiers sans aucune demande d'autorisation obligatoire ni au service de l'urbanisme de SMLV, ni à l'UDAP ministère de la culture, ce qui est illicite. Ce mauvais exemple qui perdure est constaté par les professionnels du patrimoine. Un état de fait incompréhensible passant outre des lois par une ville d'art et d'histoire ?

Les experts reviendront pour les travaux de la Tour d'Auguste Perret, en béton armé de 1925 à Grenoble. Les touristes culturels suivent le circuit de l'OR GRIS (cf livres..)

Quel devenir pour tout un site en porte d'entrée de ville?
 "L'allée de La Casamaures", commence au Poste de garde des portes de Grenoble.
La voie sur berge de la route Lyon en 1882, est devenue en 1968,  l'autoroute A48, et aujourd'hui c'est la Nationale 483 qui sera à l'avenir un boulevard urbain, longeant le quartier de la Porte de France, toute l'esplanade est en chantier de réhabilitation.

(Le "projet du pont nord" reliant la presqu'île est toujours dans les cartons des urbanistes).

Le projet du parc Mikado en prolongement de l'aménagement du quartier de l'esplanade

les habitants, les usagers, les associations patrimoniales espèrent que les portes d'entrée des deux communes limitrophes  seront mieux valorisées à l'avenir ?

En 2017: lors des réunions de concertation esplanade, l'association patrimoniale la Casamaures a proposé une exposition de photographies de Geo Ichtchenko une ballade le long de l'ensemble fortifié protégé de la Bastille. Toujours visible le long du parking des remparts.

* 2021-2022: travaux Métropole de remise à l'air libre du torrent canalisé. Il passe en corridor écologique depuis 2013, sous les routes pour se jeter dans la rivière Isère. Cette valorisation de "la Trame verte et bleue" qui descends des crêtes de la Bastille : Parc Naturel Régional de Chartreuse, en longeant les fortifications 1884, devient un petit jardin publique. Un passage piétons naturel pour le millier d'habitants du coteau du "petit Nice", qui vont quotidiennement prendre le Tram E.

Extrait de Prises de notes inachevées  sur les péripéties d'un site historique

  *1855-1878 construction d'un parc et une villa de style néo-mauresque bâtie en ciment moulé, par un couple de grenoblois.... 

2023 : 42 ans de travaux de sauvegarde d'une belle ruine devenue un monument historique classé depuis 1986...


 


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